COMMUNAUTÉ PAROISSIALE DE LA SAINTE TRINITÉ

Pèlerinage à Assise, Jour 3

Mercredi 10 avril Montée depuis l’hôtel San Giacomo situé dans la vieille ville d’Assise (400m d’altitude) jusqu’au couvent des Carceri « les solitudes » sur les pentes du Mont Subasio à environ 800m d’altitude. Un petit groupe de pèlerins le gravit à pied, les autres rejoignent en mini bus.

Découverte du site, un oasis de paix et de silence (à part le chant des oiseaux) montagneux et boisé où François se retirait en solitude pour contempler. Au bout de chemin se trouve la chapelle en plein air Saint-Joseph où est célébrée la messe à 9h30.

 

Sur le chemin de retour vers le couvent, arrêt à l’amphithéâtre pour une photo de groupe, suivie par une méditation du pére Benoît autour de trois thèmes :

  • Les règles fixées par François pour les ermitages est un guide pour nous tous. Un exemple d’équilibre qui nous concerne directement. Pas de « petits chefs » dans l’action paroissiale ! François invite chacun à ne pas s’isoler dans sa mission. Et au fil des jours être tantôt « mère » tantôt « fils » parmi ses frères.
  • François a cherché intensément à discerner sa vocation dans sa vocation. Ce besoin d’un discernement s’intègre à notre projet missionnaire paroissial. François nous conseille aussi en cas de doute avant une décision importante de poser la même question à deux personnes. C’est ainsi que nous trouverons notre meilleure place.
  • Enfin, à l’occasion d’une apparition au frère Ruffin, François lui montre la ruse du démon qui le tourmente et lui dit de ne jamais entrer en dialogue celui-ci, qu’il faut chasser (ouvre ta bouche que je fasse dedans !)

Après un passage à l’ermitage du frère Léon, et une nouvelle traversée du couvent, retour à pied à Assise en petits groupes, pour la plupart des pèlerins, les autres profitant des mini bus.

 

Pour l’après-midi, descente dans la vallée et le quartier de ce qui est aujourd’hui l’Assise ville nouvelle jusqu’à Sainte-Marie des Anges. Cette basilique recouvre le portioncule où François allait souvent. C’est aussi le lieu ou il trouvera sa soeur la mort. La basilique offre un saisissant contraste entre la nef extrêmement dépouillée et les chapelles latérales très décorées. Ceci pour fixer l’attention sur l’objet même de l’édifice, reliquaire du portioncule.

 

Le Portioncule hors travaux (photo prise par le père Benoît lors d’une visite antérieure)

Retour à pied vers la vielle ville en passant par la léproserie d’où François voit une dernière fois sa ville avant sa mort
On suit un fil conducteur de briques au sol avec inscrits dessus les noms de donateurs. Belle vue sur la basilique Saint-François.

De retour dans la vieille ville, passage par l’église Saint-Pierre pour une visite « hophop » (juste un petit tour).

 

Enfin, dernière étape de la journée, la cathédrale Saint-Ruffin avec le baptistère où ont été baptisés sainte Claire et saint François. La façade de Saint-Ruffin est celle qu’a connu Francois. A l’intérieur de l’édifice, on peut voir les fondations de l’église primitive à travers des dalles vitrées.

 

Sur le parvis de Saint-Ruffin, Sophie Roubertie nous introduit à la technique, complexe car basée sur une réaction chimique, des fresques murales. Elle nous éclaire sur la composition de certaines oeuvres que nous avons pu admirer en vrai, notamment la fresque du crucifix de San Damiano de Giotto.

Le père Benoît prolonge cette présentation en évoquant une causerie d’il y a quelques années à Assise par Bruno Valentin, à l’époque évêque auxiliaire, avec les diacres du diocèse de Versailles. Sur la fresque de Giotto représentant François devant le crucifix de San Damiano on peut distinguer trois espaces : deux côtés effondrés pour une partie centrale solide. Mgr Valentin y voyait une allégorie d’une Eglise effondrée partiellement après les abus sexuels. Mais comme toute crise c’est une opportunité pour faire autre chose depuis la partie centrale. Car l’Eglise est experte aussi bien en humanité qu’en inhumanité. En conséquence, du fait de son effondrement apparent, l’Eglise se fait plus accessible, plus humaine, humble, pauvre. L’église s’efface pour montrer le chemin vers Dieu par la croix de Jésus. Comment nous croyants nous tenons-nous auprès de la croix ?

Pour finir la journée : vêpres devant la basilique et frère soleil.

 

Et, après le dîner, une veillée dans la magnifique petite église du monastère de Sainte-Croix, voisin de l’hôtel, pour évoquer les étapes de la vie et des oeuvres de saint François en priant et chantant.

 

1 Commentaire

  1. LEBOUCHER HUBERT

    Merci pour avoir pris le temps de nous faire partager votre pèlerinage, avec des temps très forts

    Réponse

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