Mercredi dernier, au patronage paroissial, nous évoquions le sujet du silence. En posant la question : « qu’est-ce qui peut nous aider à être en silence ? ». Plusieurs réponses jaillissent : « la prière » dit l’un, « être seul » dit l’autre et sa voisine d’ajouter, avec un air concentré, « seul ou avec d’autres, on a surtout besoin que le cadre qui nous entoure soit apaisant ». Du haut de ses 10 ans, elle avait saisi un point majeur !
Si je vous partage cette anecdote, c’est d’abord parce que Jésus dans l’Évangile de ce dimanche met en avant les enfants, allant jusqu’à s’identifier à eux. Il s’agit parfois d’une petite voix, apportant une grande vérité, comme l’exprime le dicton populaire en titre de cet édito.
Ensuite parce qu’avec plusieurs membres de la communauté, nous avons discuté du silence. Beaucoup partageant que la messe est un lieu apaisant, également pour ses temps de silence, dont nous avons tant besoin. Les principaux silences suivent les lectures et la communion, d’autres plus restreints se répartissent au cours de la célébration (avant la préparation pénitentielle, après l’invitation à prier, lors de l’offertoire, …).
Mais il ne faudrait pas oublier les minutes qui précèdent la messe, pour permettre la louange et la prière intérieure. Cet enfant du patronage ne disait pas autre chose que les indications sur la liturgie : « Dès avant la célébration elle-même, il est bon de garder le silence dans l’église, à la sacristie et dans les lieux avoisinants, pour que tous se disposent à célébrer » (PGMR 45).
Ceci implique un double défi, auquel j’essaye de m’atteler personnellement depuis la rentrée de septembre : le défi de la ponctualité pour arriver à l’église et celui du silence avant la messe, afin qu’au début de la célébration « le cadre qui nous entoure soit apaisant ».
Qui désire partager ce double défi ?
Père Bertrand d’ABZAC
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