Le titre de cet édito est le nom de la fête liturgique que nous célébrons ce dimanche avec toute l’Église, en plus de la fête du Village de Noël que nous apprécions tant dans notre communauté ! Le Christ Roi : un nom de fête liturgique que certains trouveront pompeux, solennel, bizarre ou attrayant. Mais comme en toute chose dans notre vie, il est bon d’essayer de comprendre, de connaître et de rencontrer avant d’estimer, de juger (ou de pré-juger). Je vous propose d’approfondir cette fête par la préface, c’est-à-dire le texte de la messe qui introduit le Sanctus et toute la prière eucharistique :
« Vraiment, il est juste et bon, pour ta gloire et notre salut, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, Seigneur, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
- Une introduction similaire aux autres préfaces de chaque messe, et qu’il est bon de ré-entendre à frais nouveaux. Vraiment, il est juste et bon : cela fait du bien de rendre gloire et action de grâce à Dieu.
« Tu as consacré d’une onction d’allégresse ton Fils unique, Jésus Christ, notre Seigneur, comme Prêtre éternel et Roi de l’univers. Pour accomplir les mystères de notre rédemption, il s’est offert lui-même sur l’autel de la croix en victime pure et pacifique. Quand toutes les créatures auront été soumises à son pouvoir, il remettra aux mains de ta souveraine puissance, le règne éternel et universel : règne de vie et de vérité, règne de grâce et de sainteté, règne de justice, d’amour et de paix.
- Ici est décrite une des clefs majeures de la fête de ce dimanche, la description du règne du Christ qui est déjà là et pas encore. Déjà là parce que l’amour du Seigneur a été manifesté dans l’évènement pascal. Cet amour du Christ, qui est allé jusqu’au don radical sur la croix, est dès maintenant source de vie pour nous. Pas encore, du fait que ce règne du Christ n’est pas encore totalement accompli dans notre monde, et nous sommes dans l’attente de cet accomplissement parfait.
C’est pourquoi, avec les anges et les archanges, avec les puissances d’en haut et tous les esprits bienheureux, nous chantons l’hymne de ta gloire et sans fin nous proclamons : Saint, Saint, Saint…
- Voici une formulation habituelle au terme des préfaces pour introduire le Sanctus. Chant par lequel nous nous associons à la louange ininterrompue au ciel, des anges et des saints qui contemplent déjà le visage d’amour de Dieu, dans le bonheur de son règne parfaitement établi. Quelle joie de participer à cette action de grâce. Oui, vraiment, cela est juste et bon !
Puisse cet approfondissement de la préface de ce dimanche nous aider à toujours mieux vivre la liturgie qui nous rassemble autour du Christ Roi, source de tout Amour !
Père Bertrand d’ABZAC
0 commentaires